Avoir plus de discipline n’est pas toujours la solution

16 Fév 25 | Relation au corps, Retour à soi

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Toi aussi t’as l’impression qu’on nous vend la discipline comme une solution un peu pour tout ?

On nous dit que plus on en a plus on aura de succès, mais dans mon expérience, c’est pas toujours comme ça que ça se passe.

J’ai dû apprendre, et pas de la manière la plus simple, qu’essayer d’être toujours plus disciplinée peut aussi nous déconnecter de notre corps, de notre intuition, de nos besoins.

Et au final ? Nous empêcher d’atteindre les objectifs qu’on veut atteindre en étant disciplinée.

Et ça peut être très très frustrant parce qu’on pense faire ce qu’on devrait faire mais au final, on voit pas les résultats.

L’objectif de cet article est pas de dire qu’il ne faut PAS être disciplinée mais c’est d’essayer de reconnaître à quel moment la discipline elle nous bénéficie et à quel moment elle ne nous bénéficie pas.

L’objectif, c’est de te montrer qu’avoir seulement de la discipline ne suffit pas pour avoir ce que tu veux ET te sentir bien, ET être satisfaite, surtout en tant que femme.

Pour que la discipline fonctionne, il faut aussi que tu t’écoutes. Que t’écoutes ton corps, ton énergie, tes hormones, ton coeur, que t’écoute ton intuition.

Le problème de la discipline selon mon expérience

La discipline on a tendance à nous la présenter principalement comme un jeu mental.

C’est des règles qu’on s’impose et qu’on décide de suivre tous les jours ou tous les X temps, peu importe si on est motivé ou non, peu importe si on a envie ou non, peu importe comment on se sent mentalement, physiquement et émotionnellement.

En soi, la discipline, c’est très axé sur l’énergie masculine.

Si t’as jamais entendu parler d’énergie féminine et masculine, ce qu’il faut savoir, c’est qu’on a les deux types en nous, peu importe notre sexe biologique.

  • Energie masculine : associée à l’action, à la logique, à la structure et à la direction, aux objectifs, au fait de suivre un plan. C’est l’énergie qui pousse à accomplir des choses, à créer de la clarté et à prendre des décisions, à créer une structure.
  • Energie féminine : associée à l’intuition, la créativité, la réceptivité et la fluidité, émotions. C’est l’énergie qu’on a besoin pour recevoir, ressentir, prendre soin de soi et pour s’écouter, pour se reposer. Elle est plus centrée sur l’intérieur, les émotions, les ressentis du corps.

L’énergie masculine est plus axée sur la logique et l’énergie féminine plus axée sur les émotions.

Il y en a pas une qui est meilleure que l’autre, plus forte que l’autre. C’est des compléments et on en a besoin pour avoir un équilibre et pour avancer.

Par exemple :

Quand tu construis une maison, l’énergie masculine elle s’occupe de créer un plan d’architecture, de construire la structure, les murs, le sol, le plafond. Elle s’assure que l’emplacement des portes et des fenêtres soit logique.

Lénergie féminine elle va s’occuper de la décoration, de faire en sorte que la maison soit accueillante, que ça sente bon, qu’on s’y sente bien.

On a besoin des deux énergies pour créer quelque chose de complet.

Tu vas pas vouloir aller vivre dans une maison qui a seulement des murs en béton gris. Et de la même manière, tu vas pas vouloir aller vivre dans une maison qui n’a pas de toit. Les deux sont complémentaires.

À des moments ou certaines situations l’une elle va prédominer sur l’autre, mais elles sont toutes les deux essentielles dans nos vies et c’est important qu’on ait un équilibre — qu’on soit pas trop dans l’énergie féminine et qu’on soit pas trop dans l’énergie masculine.

D’un côté, le problème qui pourrait arriver d’être trop dans notre énergie féminine, c’est qu’on avance pas, qu’on évolue pas parce qu’on se met pas d’objectifs et parce qu’on a zéro discipline. Moins on se met de challenge, moins on va grandir et moins on a confiance en nous et en notre capacité à faire des choses difficiles.

Être trop dans le flow et ne pas se mettre de structure, ça nous empêche de construire des choses incroyables, d’avoir de l’ambition, de se sentir vibrer, de sortir de sa zone de confort et de créer un impact dans le monde.

Ça nous empêche de voir de quoi on est capable.

L’analogie de l’oeuf est idéale pour représenter ces deux énergies.

L’énergie masculine est la coquille, l’énergie féminine est le blanc et le jaune. Si t’as pas l’énergie masculine, si t’as pas la coquille et que t’es 100% énergie féminine, tu tiens pas debout, tu tombes par terre et tu ressembles à rien parce qu’il y a rien qui te soutient.

De l’autre côté, si t’as seulement la coquille, que t’es 100% énergie masculine, ben t’es vide à l’intérieur. Il y a pas de place pour la fluidité, il y a rien de nourrissant, il y a rien à savourer.

Là où le thème de la discipline devient un problème à mon avis, c’est quand elle ne laisse pas de place à l’énergie féminine. Et de ce que je vois, de ce que j’entends et de ce que je lis, ça arrive très très souvent.

J’ai eu cette réalisation quand j’ai commencé à m’intéresser à David Goggins et à son travail.

David Goggings est un ancien militaire américain qui parle maintenant beaucoup de motivation, de discipline, il a écrit des livres, il est passé dans plein de podcasts, il fait des conférences, etc.

Et l’année passée, j’ai commencé à lire son livre le plus connu “Plus rien ne pourra me blesser”.

C’est un livre que je voyais partout, que tout le monde recommandais, donc je me suis dit que j’allais le lire… et je suis même pas arrivée à la moitié.

J’ai arrêté parce que oui c’est motivant, oui il s’est construit un mental absolument incroyable, et c’est très inspirant, mais à mon avis, c’est pas réaliste pour la plupart d’entre nous, encore moins en tant que femmes.

Son discours tout entier est basé sur la discipline, la rigueur, la force mentale. Il ne parle jamais d’écouter son corps ou ses émotions, donc 100% énergie masculine.

Et là je parle de lui parce que c’est un extrême, mais il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour voir un tas de contenu qui suit cette mentalité.

C’est le principe de toutes ces vidéos motivantes, de ces phrases qui te disent que tu dois te pousser, faire ce que t’as à faire peu importe comment tu te sens, que t’auras assez de temps pour te reposer quand tu seras plus de ce monde, etc. etc.

Le danger à mon avis avec ce type de contenu en tant que consommateur, c’est qu’on pense qu’il y a que comme ça qu’on peut réussir. Que c’est tout ou rien. Qu’à aucun moment il faut écouter comment on se sent. Que tout est dans l’action et dans le faire. Que plus on fait, plus on a. Que plus on se force, plus on sera récompensés.

En gros, qu’il faut être un robot.

Il se trouve que c’est cette mentalité que j’avais adopté à un moment dans ma vie quand j’avais une obsession avec mon poids et avec le fitness.

Le contenu que je consommais m’a convaincu que plus je m’entrainais, plus j’allais brûler de graisses. Que plus j’étais stricte avec mon alimentation, plus j’allais maigrir. Que plus j’étais dure avec moi-même, mieux j’allais me sentir.

Si t’écoutes mon podcast, tu sais déjà qu’avoir cette mentalité m’a amené à avoir des troubles du comportement alimentaire, des déséquilibres hormonaux (donc de l’acné assez violente, des douleurs de règles, le SPM), ça m’a amené à détester mon corps plus que jamais et même comme ça, j’arrivais pas à perdre du poids et à avoir le physique que je voulais.

Pourtant, j’étais très disciplinée.

Je pesais tout ce que je mangeais, je m’entrainais 5-6 fois par semaine peu importe comment je me sentais. Même comme ça, j’atteignais pas mon objectif, j’était pas heureuse, j’étais pas satisfaite.

Le pire, c’est que ma tête allait toujours chercher qu’est-ce que je pouvais faire de plus et comment je pouvais faire taire mon corps, ma faim, mes émotions, mes symptômes pour être plus disciplinée encore.

Sans savoir que cette obsession à être toujours plus disciplinée et dure avec moi-même est ce qui m’empêchait d’avancer.

Sans savoir que pour atteindre mes objectifs, perdre du poids, soigner mes symptômes et me sentir bien dans mon corps, je devais pas avoir plus de discipline.

Je devais avoir moins de discipline pour laisser plus de place à mon corps pour s’exprimer.

Parce qu’il se trouve que la discipline ne suffit pas.

Si tu veux être disciplinée tu dois te sentir un minimum bien dans ton corps. Ta santé mentale doit être stable pour être disciplinée. Tes hormones doivent être équilibrées pour être disciplinée. Pour être disciplinée, ton corps compte tout autant que ta mentalité. Et particulièrement en tant que femme.

Pourquoi ? Parce qu’on a un cycle de quatre phases.

Chaque semaine on va se sentir différemment.

Chaque semaine on a des besoins différents.

Et si on applique la discipline telle et comme on nous la vend sur les réseaux sociaux, à savoir faire la même chose et à se pousser tous les jours et toutes les semaines peu importe comment on se sent, on va déséquilibrer nos hormones.

Et qu’est-ce qui se passe quand on déséquilibre nos hormones?

C’est beaucoup plus difficile de perdre du poids. C’est beaucoup plus difficile d’avoir de l’énergie. C’est beaucoup plus difficile de se sentir bien parce qu’on a des symptômes pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines chaque mois.

Ce qui fait que c’est beaucoup plus difficile d’être constante et d’atteindre nos objectifs.

On a toujours tendance à penser que si on atteint pas nos objectifs c’est parce qu’on est pas assez disciplinées. Mais je pense que dans beaucoup de cas, on atteint pas nos objectifs parce qu’on est trop disciplinées et parce qu’on écoute pas notre corps, nos émotions et notre intuition.

Dans mon cas, c’est quand j’ai arrêté de compter mes calories, quand j’ai réduit mes entraînements et quand j’ai commencé à vivre selon les phases de mon cycle que j’ai résout tous les problèmes que j’essayais de résoudre en était ultra-disciplinée.

J’ai perdu du poids sans m’en rendre compte, j’ai soigné mon acné hormonale, j’ai quasi pas de symptômes liés à mon cycle, j’ai une excellente relation avec mon corps et je mange à ma faim, sans me priver de quoi que ce soit.

Tout ça, en étant beaucoup moins disciplinée que ce que je pensais devoir être.

C’est là que j’ai compris que la discipline, c’est pas être contre soi-même. C’est pas essayer de faire taire ses émotions et pousser son corps à des extrêmes.

Oui c’est censé nous aider à sortir de notre zone de confort et nous faire évoluer, mais la discipline ça doit pas être synonyme de souffrance.

La discipline c’est là pour t’aider, pas pour te faire sentir pire qu’avant.

C’est là que c’est important de s’observer, de s’écouter et de savoir si la discipline qu’on suit actuellement elle nous bénéficie (donc elle nous aide à avancer et à voir du progrès) ou si elle ne nous bénéficie pas (comme dans mon cas où j’étais tellement disciplinée que c’était contre-productif).

Je sais que c’est pas toujours facile de s’observer, de s’écouter et d’avoir du recul sur soi-même, mais je vais te donner quelques pistes pour t’aider à faire cette réflexion et j’espère à te faire arriver à la conclusion que tu dois avoir.

Comment savoir si la discipline nous fait du bien ou pas

Comment tu te sens au quotidien

Je dirais que le point principal et le plus important pour savoir si la discipline t’aide ou te nuit, c’est de te demander comment tu te sens au quotidien.

Pas seulement comment tu te sens en début d’année quand tu décides que tu vas être plus disciplinée et que t’es motivée, mais comment tu te sens quand tu es en plein dans l’action ou quand tu termines une semaine où t’as été été disciplinée avec ce que tu voulais.

  • Est-ce que tu te sens bien?
  • Est-ce que tu te sens satisfaite, pleine, alignée?
  • Est-ce que t’as plus ou moins d’énergie qu’avant?
  • Est-ce que tu ressens quelque chose d’inconfortable?
    • Si oui, est-ce que c’est physique?
    • Est-ce que c’est une émotion spécifique?

Et là en tant que femme et si tu prends pas de contraception hormonale, c’est aussi important de se poser ces questions à différents moments du mois.

Parce que c’est possible qu’en phase ovulatoire tu te sentes super bien mais que dès que t’entres en phase lutéale, les jours avant tes règles, tu te sentes épuisée, déprimée ou que t’aies des symptômes.

Dans ce cas-là, c’est le signe qu’il y a quelque chose qui cloche avec ta routine, ta discipline, tes niveaux de stress.

C’est pas quelque chose qu’on nous apprend mais les phases lutéale et menstruelle sont un peu comme un bilan de notre santé.

Si tu te sens très mal durant cette partie de ton cycle, c’est que t’as des hormones déséquilibrées et ça peut venir de plusieurs raisons : peut-être que t’as trop de stress, que t’es trop dure avec toi-même, que tu manges pas suffisamment, ou pas suffisamment nutritif, que tu t’entraines trop ou trop dur.

Et c’est à nouveau là où il faut faire attention avec les conseils qu’on suit et les contextes dans lesquels on nous donne. Je suis sûre que t’as déjà entendu la phrase qui dit “tu ne regrettes jamais un entrainement”.

Jusqu’à pas longtemps je pensais que c’était vrai. Maintenant, je déteste que cette phrase soit autant populaire parce que il y a des fois où s’entrainer ne nous bénéficie pas en tant que femme.

Par exemple si on a des déséquilibres hormonaux, qu’on est en phase lutéale ou menstruelle et qu’on se force à faire des entrainements poussés, comme du HIIT.

Aller t’entrainer durant ces phases et particulièrement pousser ton corps quand t’as un déséquilibre hormonal, ça va pas te faire du bien, ça risque d’empirer tes symptômes et ça risque de t’empêcher d’atteindre tes objectifs.

Il est estimé qu’environ 80% des femmes ont des déséquilibres hormonaux. Et ces déséquilibres ils peuvent être soignés quand tu vis au rythme de ton cycle.

Mais personne ne nous parle de ça.

Donc en tant que femme, on pense bien faire en nous poussant à l’entraînement et en étant constante chaque semaine de la même manière, sans réaliser en fait que ça peut être contre-productif et qu’on verrait plus de résultats si on ralentissant pendant certaines phases du cycle.

C’est exactement ce que j’ai vécu.

Il y a quelques années, je me poussais peu importe la phase dans laquelle j’étais et peu importe si j’avais des symptômes liés au cycle, parce que j’étais dans cette mentalité de tout ou rien, totalement dans mon énergie masculine parce que je me disais que plus je m’entrainais et plus dur je m’entrainais, plus j’allais voir de résultats. Dans mon cas, c’était faux.

Cette mentalité était une des raisons pour lesquelles j’avais du SPM, de l’acné hormonale et des douleurs de règles atroces : parce que sans le savoir, je créais du stress dans mon corps (en plus de tout le stress que j’avais déjà) et donc ça m’empêchait d’avoir des hormones équilibrées et des cycles normaux, sans symptômes.

Ce qui se passe c’est que quand ton corps est stressé parce que tu t’entraines trop, trop intense ou parce que tu manges pas suffisamment, ton organisme va s’occuper de gérer ce stress plutôt que de produire des hormones sexuelles et c’est ce qui cause les déséquilibres hormonaux et les symptômes liés aux cycles.

Maintenant, je dis pas que tu ne dois pas du tout t’entrainer durant tes phases lutéale et menstruelle.

Non seulement parce qu’il y a des femmes qui se sentent bien durant ces phases parce que leurs hormones sont équilibrées et mais aussi parce qu’il y a des formes d’exercice qui peuvent t’aider à soulager des douleurs, qui peuvent t’aider à te sentir mieux durant ces phases comme le yoga, les pilates ou la marche.

Ce que je dis qu’il faut écouter son corps, surtout pendant ces phases parce que c’est durant cette période du cycle que le corps est le plus sensible au stress et qu’il a plus besoin de calme et de repos.

Si tu veux en savoir plus sur les différentes phases et comment ton cycle fonctionne, j’ai un épisode sur le sujet :

Comment tu te sens face aux challenges

En plus de déterminer comment tu te sens au quotidien et à travers les phases de ton cycle, une autre question c’est de savoir comment tu te sens face aux challenges.

Parce qu’on sait que tout ce qui vaut la peine d’accomplir vient avec des obstacles, des challenges et des moments difficiles.

Des fois les challenges sont là pour te convertir en une meilleure personne.

Des fois, ils sont là pour créer de la résistance et te faire comprendre que ce que t’es en train de faire n’est pas pour toi.

  • Peut-être que c’est pas fait pour toi parce que tu le fais pour les mauvaises raisons : parce que t’essaies de plaire à quelqu’un, parce que c’est ce qu’on t’a dit que tu devais faire pour avoir du succès, être aimée ou acceptée.
  • Peut-être que c’est pas fait pour toi parce que t’as des rêves différents, parce que t’as un potentiel beaucoup plus grand que ce que tu crois.

Je t’avoue que c’est assez difficile à faire la différence entre un challenge qui va te rendre meilleure et un challenge qui te dit que t’es pas sur la bonne voie.

C’est là, encore une fois, que vient l’importance d’apprendre à écouter son intuition, ses émotions et son énergie.

C’est là que personnellement j’utilise des outils comme l’écriture, les cartes de tarot et le human design pour me reconnecter à moi, à mon intuition et pour m’aider à différencier ce que dit mon corps (donc ce que je veux au plus profond de moi, ce qui me fait vibrer) vs ma tête (les “devrais”, les croyances, les idées des autres).

Je parle souvent d’alignement, surtout dans le contenu que je crée sur @selfdecouverte qui est mon insta dédié au human design, et je dis souvent que ce qui est fait pour nous vient facilement à nous et ne doit pas être forcé.

Ça veut pas dire qu’il faut jamais faire d’efforts, que ce qui est fait pour toi ne vient jamais avec des challenges et qu’il suffit s’asseoir sous un arbre et attendre que les miracles arrivent.

Mais je crois qu’il y a une grande différence entre l’effort de se forcer à faire quelque chose qui n’est pas fait pour nous versus l’effort de travailler dur pour quelque chose qui nous passionne, qui nous tient à coeur, qui est compatible avec notre énergie.

Pour ressentir cette différence, il faut s’écouter et il faut se comprendre.

Il faut réussir à différencier ce que dit notre corps, notre coeur et notre intuition (donc ce que je veux au plus profond de moi, ce qui me fait vibrer), de notre tête qui garde les croyances, les “il faut“ ou “je devrais“ et les idées des autres.

Si t’es déjà allée voir quel est ton human design, tu sauras qu’on a tous un type d’énergie et que ce type d’énergie est lié à ce qu’on appelle la signature et le non-soi.

  • La signature, c’est la manière dont tu te sens quand tu es sur la bonne voie, quand tu fais des choses qui sont faites pour toi.
  • Le non-soi, c’est la manière dont tu te sens quand tu fais quelque chose qui n’est pas fait pour toi.

C’est tellement utile d’avoir cette info, c’est un peu comme mettre des sous-titres à ton énergie et à comment tu te sens.

Un exemple pratique, c’est que il y a quelques semaines, début janvier, j’ai fait ma planification annuelle, comme chaque année sur Notion.

Si tu connais pas, c’est un outil incroyable pour centraliser tes idées, ton travail, tes notes, bref, toute ta vie.

Sauf que cette fois, j’ai pris le template d’un créateur qui était hyper bien foutu où t’avais un suivi des objectifs et plein d’autres outils et fonctions cool pour te motiver et être disciplinée tout au long de l’année.

J’ai commencé à organiser mes objectifs, les actions à prendre, etc. mais j’ai direct ressenti de la frustration en utilisant ce template.

À savoir que la frustration c’est l’émotion liée au non-soi de mon type d’énergie en human design. Perso, je suis MG et donc si t’es MG ou Générateur ce sera aussi ton cas, mais quand je ressens de la frustration, c’est le signe qu’il y a quelque chose qui est pas fait pour moi.

Encore une fois, selon ton type, ce sera une émotion différente.

J’ai quand même persévéré et j’ai utilisé ce template pendant deux semaines pour voir si c’était vraiment de la frustration qui venait bien dans mon corps ou si c’était juste de l’inconfort parce que c’était un nouvel outil et que je devais m’adapter.

Le résultat après deux semaines d’utilisation, c’est que j’ai toujours ressenti de la frustration pour différentes raisons.

Du coup, j’ai repris le système que j’utilisais les années précédentes et je l’ai adapté, rendu meilleur, pour pouvoir planifier mes objectifs comme je le voulais, mes actions sur la base de mes phases du cycle, etc.

Rien qu’en mettant en place ce système, j’ai ressenti une grande satisfaction dans mon corps. La satisfaction est ma signature en human design, donc le signe que ce que je fais est aligné pour moi.

Et wow, quelle différence.

Je peux te dire que si j’avais gardé le premier template parce que je pensais que je devais rester disciplinée avec ça, ben j’aurais pas réussi à avancer et je serais de sûr arrivée à la fin de l’année avec très peu d’objectifs atteints.

Si j’avais pas été au courant que la frustration c’est un signe de mon corps qui me dit que quelque chose n’est pas fait pour moi, j’aurais pu me sentir vachement nulle et inutile parce que au final, ce template, il était vraiment bien et il fonctionnait pour plein d’autres personnes.

Mais ce qui fonctionne pour les autres n’est pas forcément ce qui fonctionnera pour toi.

C’est ça la magie du human design, c’est de comprendre comment TOI tu fonctionnes et arrêter de suivre ce qu’on te dit que tu devrais faire.

Si ça t’intéresse d’en savoir plus sur le human design :

Pour résumer un peu cette partie de comment savoir si la discipline elle nous bénéficie ou non, je crois que le point central c’est que tu te sentes satisfaite, que tu te sentes à ta place, alignée, que ça fasse du sens pour toi même si ça fait pas de sens pour les autres.

La discipline, au final, même si elle vient avec des difficultés et des challenges, elle est là pour te faire te sentir bien, pour te faire te sentir fière de toi, pour te faire évoluer.

Si tu te sens misérable physiquement, mentalement ou émotionnellement la majorité du temps, c’est peut-être que t’es trop disciplinée, c’est peut-être que t’es pas disciplinée dans les bonnes choses ou que t’as pas une bonne relation avec toi-même et avec la discipline.

Construire une bonne relation avec le discipline

Le faire par amour

La discipline est un outil à utiliser en ta faveur et c’est pas une excuse pour être dure avec toi-même et pour te forcer quand ton corps te dit clairement non.

Si tu veux être disciplinée et tenir ce que tu t’étais dit que t’allais faire, la première chose, c’est qu’il faut que tu le fasses par amour, il faut que tu le fasses pour toi. Pas contre toi.

Être disciplinée, c’est pas être dure avec toi-même. C’est choisir ce qui va le plus te bénéficier.

Parfois la discipline c’est aller t’entrainer même quand t’as pas envie parce que tu sais que physiquement tu te sens bien et tu vas te sentir mieux après.

Parfois la discipline c’est ne pas aller t’entrainer parce que tu sens que t’es pas au top de ta forme et que faire une sieste va te faire te sentir mieux après.

La discipline parfois c’est ne pas manger de dessert parce que tu sais que t’as déjà assez manger, que t’es satisfaite et parce que ça risque de te faire sentir inconfortable physiquement.

Mais la discipline parfois c’est manger un dessert parce que t’en as trop envie et parce que ça va te rendre heureuse pour le reste de la journée ou de la semaine.

Là, je t’invite encore une fois à te détacher de l’esprit logique et des croyances de tout ou rien qui disent que manger un dessert c’est mauvais pour la santé ou que louper un entrainement ça va retarder tes résultats.

Parce que manger un dessert, comme je l’ai dit avant, ça peut te rendre heureuse, ça peut te satisfaire.

Louper ton entraînement et faire une sieste à la place, ça peut t’aider à recharger tes batteries, à diminuer le stress dans ton corps.

La vérité c’est que tu seras beaucoup plus à même d’être disciplinée et d’atteindre tes objectifs quand tu seras heureuse, satisfaite, quand t’auras de l’énergie et que t’aimes ta vie.

C’est exactement pour cette raison qu’enlever toutes mes restrictions alimentaires, m’entrainer moins et écouter mon corps a soigné mes symptômes hormonaux et m’a fait perdre du poids quasi sans efforts. Parce que maintenant, j’aime ma vie, j’aime ce que je mange, je suis satisfaite, je suis heureuse, je suis de mon côté.

Ça veut pas dire que je dois pas faire d’efforts, que je dois pas me pousser et jamais sortir de ma zone de confort. Mais quand je dois faire des choses difficiles, je sais que c’est parce que ça va me faire sentir mieux, et c’est ça qui me motive.

Donc une question clé à te poser ici c’est : Qu’est-ce qui va me faire me sentir mieux?

C’est super important ici de prendre ton corps en considération — pas ta tête, pas ce que les autres disent ou pensent être le mieux.

Ne pas espérer la perfection

Un autre point important pour rester disciplinée, qui est en lien avec l’amour-propre, c’est d’être flexible et ne pas essayer d’être parfaite.

Je suis pas hyper fane de se mettre des objectifs du style ‘faire 5 entraînements de HIIT par semaine’ ou ‘manger 1600 calories par jour

Encore une fois, parce qu’on se sent toutes les semaine différemment selon les phases de notre cycle, mais aussi parce que comme on dit en anglais life happens.

La vie elle est pas parfaite, linéaire, prévisible.

Il y a des fois où tu vas terminer plus tard de travailler, parfois où t’auras plus faim que d’autre, que tu seras plus stressée et plus fatiguée que d’autres.

On a vu ce que ça peut faire à nos hormones de pousser notre corps à des limites. Ça nous met des bâtons dans les roues alors qu’on cherchait juste à être disciplinée et tenir notre parole.

Donc là ma recommandation c’est d’avoir des objectifs flexibles qui s’adaptent à ton style de vie et à ton cycle menstruel.

Si tu veux t’entrainer plus, au lieu de dire que tu vas faire cinq entraînements HIIT par semaine, fixe-toi peut-être juste de bouger ton corps cinq fois par semaine.

Comme ça, ça te laisse de l’espace pour écouter ton corps et décider chaque jour et chaque semaine quel est le meilleur entrainement pour toi selon tes niveaux d’énergies, selon ton emploi du temps.

Si tu veux manger plus équilibré, au lieu de dire que tu vas manger 1600 calories chaque jour, fixe-toi par exemple de manger minimum une source de protéines, une source de micro-nutriments et une source de glucides dans chaque repas.

Comme ça, tu sais que ton repas sera équilibré mais tu es flexible de manger ce que tu veux, dans les quantités que tu veux sans t’en vouloir parce qu’il y a des jours où t’auras plus faim que d’autres.

Je trouve aussi important de rester flexible avec les objectifs en soi.

Commence par des petites choses et garde en tête que t’es pas mariée à tes objectifs. Tu peux les changer quand tu veux, tu peux les adapter s’ils fonctionnent pas pour toi.

Commence par des petits objectifs, des petites améliorations et apprends à te connaitre, apprends ce qui fonctionne pour toi.

Oui, au début, tout changement demande de l’effort et de l’adaptation, mais encore une fois : oublie pas d’écouter ton corps.

Juste parce que ça sonne cool de te lever à 5h30 du matin ne signifie pas que c’est fait pour toi en ce moment de ta vie ou à un certain moment de ton cycle — et si c’est pas fait pour toi, ton corps va te le faire comprendre à travers la fatigue, l’anxiété, la frustration et c’est ok.

Et tu peux le changer, tu peux l’adapter, ça fait pas de toi quelqu’un d’indiscipliné ou de nulle.

J’aime bien voir les objectifs comme un point de départ parce que tu peux jamais savoir à l’avance si ça va fonctionner pour toi ou pas.

Essaie pendant quelques temps et adapte petit à petit selon ce que t’aimes, selon ce qui te fait te sentir bien et selon ce que t’arrives à maintenir.

C’est comme ça que tu crées des nouvelles habitudes et que ça devient toujours plus facile d’être disciplinée — parce que tu trouves ce qui te fait te sentir bien, ce qui fonctionne pour toi et ça commence à devenir quelque chose de normal, une nouvelle base, quelque chose dont t’as besoin pour te sentir bien.

Dans mon cas avec l’entrainement par exemple, je sais que si je vais pas minimum trois-quatre fois au fit, je vais commencer à avoir des douleurs à force d’être assise toute la journée.

Pareil avec l’écriture, je sais que si j’écris pas quatre-cinq fois par semaine, ma santé mentale elle sera pas au top.

Et donc au bout d’un moment t’arrives à ce point où t’aimes la discipline et où ça devient plus simple d’être disciplinée parce que tu sais que ça va te faire du bien.

Trouver ton pourquoi

Ce qui me fait venir à la question de pourquoi tu fais ce que tu fais.

Pourquoi tu veux être disciplinée? Qu’est-ce que tu veux réellement atteindre avec la discipline?

Avoir une mission et un lien émotionnel avec la raison pour laquelle on veut être disciplinée c’est ce qui va nous aider à maintenir la discipline, même quand on en a pas envie, pas de motivation, pas d’énergie, pas d’inspiration.

Si ta raison d’être disciplinée elle est pas assez forte et si elle te tient pas suffisamment à coeur, ça va être beaucoup plus difficile.

Alors demande-toi pourquoi tu le fais et assure-toi que tu le fais pour toi, pour des raisons internes, pour des choses qui te font rêver et qui te tiennent à coeur.

Pas pour des choses qui sont cool vu de l’extérieur, pas pour des choses que les autres veulent pour toi ou que les autres associent au succès.

Maintenant, avec les réseaux sociaux, c’est tellement facile de se faire influencer et d’oublier ce qu’on veut réellement au plus profond de nous.

On voit le succès des autres et on pense qu’on devrait faire ou avoir les mêmes choses pour réussir, pour être validée, pour avoir le respect des autres, pour se sentir bien.

Parfois c’est motivant, parfois ça nous donne ce boost de motivation, typiquement comme quand on voit ces vidéos motivantes sur Insta, mais dans mon expérience, la majorité du temps, ça ne nous motive pas pour les bonnes raisons parce que c’est une motivation externe.

À savoir qu’on est motivées par le résultat, par la manière dont on veut être perçue, par comment ça se voit depuis l’extérieur, mais pas réellement par quelque chose qui va nous faire nous sentir pleines et alignées.

La motivation et la discipline, pour être maintenue, elle doit être intrinsèque, elle doit venir de l’intérieur, de quelque chose qui te tient réellement à coeur, de ce qui est important pour toi et non pas de ce qui est considéré cool par la société ou ce qui est typiquement applaudi ou admiré.

J’ai fait cette erreur plein de fois, par exemple quand je m’entrainais et mangeais pour qu’on voit me abdos.

Il y a bien sûr rien de mal avec cet objectif si ça vient de l’amour propre, de l’envie d’être en bonne santé ou de prendre soin de soi par exemple.

Mais dans mon cas, je cherchais cet objectif pour ce qu’on allait dire ou penser de moi, parce que je cherchais la validation externe.

Sauf qu’on sait déjà que la validation externe ça nourrit pas, c’est comme un pins, ça sert à rien si tu te valides pas toi-même et tu ne te trouves pas toi-même suffisante.

Base-toi sur ce qui est important pour toi, ce qui compte pour toi, ce que tu veux pour toi, ce que tu ferais si personne ne te verrais.

Parce que c’est que comme ça que tu vas être constante et disciplinée dans le long terme et c’est comme ça que tu vas avancer dans la bonne direction.

J’ai regardé il y a pas longtemps le documentaire de Giannis Antetokounmpo (basketteur de NBA) sur Prime et on voit que la raison pour laquelle il a réussi et il a percé dans ce milieu qui est hyper compétitif, c’est parce qu’il avait un objectif, une mission, un pourquoi très clair : d’offrir une meilleure vie à sa famille.

Le fait qu’il soit né en Grèce, de parents immigrés, qu’ils aient vécu dans la précarité, qu’ils aient été confrontés au racisme et qu’ils aient été en danger au quotidien, c’est ce qui a motivé toute sa carrière.

C’était pas l’argent en soi, c’était pas la fame, c’était pas le bling bling.

S’il avait pas eu une raison aussi forte que de sauver sa famille, il serait probablement pas arrivé aussi loin. Il aurait pas réussi à travailler si dur malgré les difficultés, malgré les échecs, malgré les paniers loupés.

C’est pour ça que si tu commences un business juste pour montrer que t’as de l’argent et que tu peux t’acheter un sac Chanel, tu vas avoir de la peine à être disciplinée.

Si tu commences à aller au fit juste pour pouvoir mettre une photo sur insta, tu vas avoir de la peine à être disciplinée.

Parce que c’est pas des raisons qui sont assez fortes. C’est pas des raisons qui vont te pousser à faire ce que t’as à faire quand t’as pas envie, quand t’as des doutes, quand t’as des échecs.

Et ça veut pas dire que tu dois avoir traversé des choses horribles dans ta vie. Mais tu dois avoir une raison assez forte, quelque chose qui te fait vibrer et qui résonne en toi.

C’est quelque chose qu’on voit tout le temps chez les athlètes de haut niveau et c’est pour ça que les documentaires sportifs sont si inspirants, c’est que peu importe s’ils ont envie ou non, s’ils croient en eux ou non, s’ils ont gagné ou perdu la veille, ils sont chaque jour sur le terrain, en train de s’entrainer, en train de tirer, en train d’essayer.

Pour rester dans le thème du basket, j’ai vu l’autre jour une publication sur insta qui disait que Kobe Bryant a gagné 5 championnats et est un des top scorers de toute l’histoire du basket, mais c’est aussi celui qui a loupé le plus de paniers.

Pour réussir, tu dois essayer, tu dois continuer, tu dois show up.

Ce sera difficile, t’auras envie de baisser les bras, surtout au début, quand t’arrives pas, quand tu vois pas de résultats, quand personne ne voit ce que tu fais ou ne reconnait ce que tu fais.

Et c’est là que c’est non seulement important d’avoir une raison suffisamment forte pour continuer, mais pour revenir à ce qu’on a dit au début, c’est aussi là que c’est important de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

D’être de ton côté plutôt que contre toi parce que être disciplinée et faire des choses qui te sortent de ta zone de confort, c’est déjà assez difficile comme ça pour encore rajouter une pression en plus et des mots durs que t’autoriserais personne d’autre à te dire.

Un dernier mot sur la discipline

Avec ça je pense qu’on a fait le tour de ce à quoi une discipline délicieuse et efficace ressemble

J’ai envie de dire que c’est comme tout dans la vie, un équilibre.

Un équilibre entre l’énergie féminine et masculine, un équilibre entre s’écouter et se pousser, un équilibre entre la flexibilité et la structure.

Pour trouver cet équilibre, il faut apprendre à se connaitre, il faut se comprendre, il faut écouter son corps parce que le corps est toujours en train de nous guider et de nous donner des pistes.

Pour t’aider, j’ai créé une ressource gratuite avec 10 questions puissantes qui vont te donner l’opportunité de t’écouter, de prendre du recul, de comprendre pourquoi t’as de la peine à être disciplinée et de trouver ton pourquoi.

Je te conseille d’écrire tes réponses à la main parce que écrire avec une feuille et un stylo ça active différentes partie de notre cerveau et ça t’aide à avoir des réflexions plus profondes.

Pour la recevoir, il suffit de te rendre sur cette page et d’entrer ton prénom et adresse e-mail.

Oublie jamais que tu es suffisante, tu es capable, et tu peux faire tout ce que tu veux dans le monde.

Experte en bien-être féminin,
j’ai pour mission d’aider les femmes à s’écouter et à se faire confiance.