Devenir maman ou pas ? Jugement, peurs et réflexions

29 Avr 25 | podcast retour à soi

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Devenir maman ou non ? Pour certaines d’entre nous, c’est une évidence. Pour d’autres, un peu moins.

Dans cet article, on parle des doutes, de la pression et des questionnements qui viennent de ne pas savoir si on veut des enfants ou non et de comment prendre ce genre de décisions qui sont étroitement liées à notre identité en tant que femme.

C’est un contenu qui est un peu différent des précédents parce que normalement, je viens ici vous pour parler de thèmes sur lesquels j’ai des réponses ou des solutions que j’ai trouvées à travers mes expériences et mes connaissances.

Mais la vérité, c’est que pour ce thème du choix de la maternité, je suis loin d’avoir toutes les réponses.

Cet article vient de moi-même me poser la question si je veux être mère ou pas et de ne pas savoir.

De m’être jugée de ne pas savoir, d’avoir peur de faire le mauvais choix, d’avoir peur de regretter, et de ressentir de la pression.

Et c’est un position qui est assez inconfortable, mais je crois que c’est justement pour cette raison que c’est important d’en parler. Parce que je sais que je suis pas seule dans cette position et c’est un thème qu’il est difficile d’aborder sans se sentir jugée.

Cet article est surtout destiné aux femmes qui :

  • sont en pleine réflexion en lien avec ce thème,
  • qui se sentent seules dans leurs choix,
  • ressentent la pression de la société
  • se font juger ou qui se jugent elle-même pour ne pas vouloir ou savoir si elle veulent des enfants ou non.

Je fais clairement partie de ces femmes et j’espère qu’en ressortant d’ici, tu te sentiras un peu moins seule, un peu plus sûre de toi et un peu plus en paix avec ton choix, quel qu’il soit.

La chance de notre choix

Avant d’entrer dans le vive du sujet, il faut reconnaître que c’est un discours de privilégiée — en pouvant tenir cette discussion et en ayant le choix de devenir mère ou pas, je suis privilégiée.

Comme on le sait, toutes les personnes n’ont pas ce choix, que ce soit pour des raisons biologiques, économiques, sociales, psychologiques ou culturelles.

Donc je crois que c’est important de le reconnaître et si t’es dans ce cas, sache que je pense fort à toi et que t’as tout mon amour.

Et si t’as ce choix, mais que tu sais pas encore quoi en faire, je t’envoie aussi de la force, parce que t’as probablement ressenti et ressens la pression de tes proches, de la société, voire de ton propre corps.

La pression de faire des enfants

Perso, j’ai souvent été confrontée à cette pression, mais ça m’a jamais vraiment affecté parce que c’était clair pour moi que je voulais pas d’enfant dans ma vingtaine.

Mais maintenant que je suis sur le point d’avoir 30 ans, ben c’est une question qui commence sérieusement à se poser, d’autant plus que j’ai un risque relativement élevé d’avoir de l’endométriose parce que j’ai des antécédents.

Mon gynécologue me répète que si je veux des enfants, c’est mieux que je m’y mette avant les 30 ans.

Sauf qu’arrivé 30 ans, tout ce que je sais, c’est qu’en ce moment, je veux pas d’enfants et je sais pas si ça va changer un jour ou non.

À ça s’ajoute la pression de la société et des gens qui viennent te dire : “Alors, c’est pour quand les enfants?”

C’est là que commence la comparaison avec les autres et l’auto-jugement où je me dis :

“Pourquoi cette décision est si claire chez certaines personnes et pas chez moi? Qu’est-ce qui joue pas chez moi?“

Parfois, quand je dis qu’en ce moment je veux pas d’enfants, je me sens comme un alien aux yeux de certains parents.

Il y a même eu des fois où on a essayé de me convaincre pourquoi avoir des enfants ou pourquoi avoir des enfants jeunes c’est la meilleure décision (alors que j’ai jamais demandé leur avis).

Et c’est là que ce genre de thème peut partir dans des débats, parce d’une manière, chacun veut se prouver qu’il a pris la bonne décision pour soi, surtout quand il s’agit d’une décision aussi grande.

Je trouve que ce genre de débats ne mènent à rien parce qu’on est tous différents, on a tous des circonstances différentes, on a tous des besoins et des envies différentes.

Avoir des enfants ne va pas combler tout le monde de la même manière.

Je crois qu’on est tous venus au monde avec des missions différentes et pas tout le monde ne sera satisfait et comblé en faisant des enfants.

Tout le monde ne va pas bénéficier de faire des enfant jeune ou à un certain âge. Tout le monde ne va pas se sentir prêt au même moment.

J’entends énormément de gens dire “ouais mais tu seras jamais prête pour ça” et je ne suis pas d’accord.

Je comprends que tu te sens jamais préparée à 100 parce que c’est quelque chose que tu apprends en faisant, mais je pense que tu dois te sentir un minimum prête mentalement, émotionnellement, économiquement.

Au-delà de se sentir prête, tu dois quand même le vouloir un mininum, et tu dois vouloir tout le paquet d’être maman, tu dois vouloir et être prête à faire des sacrifices, et pas qu’un peu.

La sacrifice de devenir mère

Quand je suis sur les réseaux, j’adore regarder les femmes qui annoncent à leur partenaire qu’elles sont enceintes, j’adore regarder les gender reveals et même les vidéos d’accouchement.

Certaines parties d’être mère me donnent envie, comme :

  • voir à quoi ressemble mon corps avec un bidon
  • voir ce que mon corps est capable de faire
  • donner la vie
  • avoir un-e mini-moi
  • partager une expérience ultra forte avec la personne que j’aime
  • pouvoir transmettre mes valeurs et élever un humain qui s’aime inconditionnellement et qui est persuadé que tout ce qu’il est est suffisant et tout ce qu’il veut faire est possible.

Mais je me rends aussi compte qu’il y a que les parties positives qui m’attirent et je sais pas si j’aurai un jour envie de faire les sacrifices qu’il faut faire pour être une bonne mère et ne pas devenir folle dans le processus.

Je crois qu’être mère est le travail le plus dur du monde, probablement aussi le plus gratifiant, mais c’est un travail que tu signes jusqu’au restants de tes jours.

Oui, les enfants grandissent et deviennent indépendants, mais c’est pas pour ça qu’une mère ne se préoccupe plus de ses enfants à partir d’un certain âge ou qu’elle n’est plus là pour eux.

J’ai bien évidemment jamais eu d’enfants et donc je sais pas quelle est l’expérience d’élever des enfants, mais j’ai un chien.

Je sais que c’est très peu comparable, et qu’élever un enfant doit être 10000x plus difficile, mais éduquer mon chien de trois mois, ça a aussi eu ses challenges.

Cette expérience m’a même fait remettre en question mon envie d’avoir des enfants.

Les premiers mois que j’ai eu Avena, ça a été un chamboulement.

Je savais que je voulais un chien mais c’est arrivé du jour au lendemain parce que je l’ai pris à la SPA, elle avait un sacré caractère, je devais toujours avoir un oeil sur elle, j’arrivais même plus à me doucher, elle me réveillait la nuit.

Et j’en rigole maintenant, mais j’en ai pleuré.

Et j’ai gagné énormément de respect pour les parents parce que j’imagine pas ce que ça doit être avec des enfants.

Mais j’ai aussi un peu mieux compris comment les priorités peuvent changer quand t’as un être qui dépend de toi, et comment tu t’adaptes volontiers parce que tu l’aimes et tu veux le mieux pour elle ou pour lui.

Parce que même si c’est qu’un chien, ça reste un être qui dépend de moi, qui a des besoins, et maintenant beaucoup de mes décisions dépendent d’elle : que ce soit où j’habite, où je pars en vacances, avec qui je partage ma vie, où et comment je travaille.

Même si je suis plus qu’heureuse d’avoir eu cette expérience et que je le referais mille fois parce que je l’aime plus que tout, ben ça m’a fait réaliser à quel point j’ai peu de patience, mais aussi à quel point j’aime le calme, j’aime être ma priorité, j’aime pouvoir me lever quand j’en ai envie, j’aime dormir toute la nuit et j’aime ma liberté.

Donc je pense encore une fois que tu dois être prête à faire ce genre de sacrifices.

Et malheureusement, en tant que femme, je pense que les sacrifices à prendre sont beaucoup plus grands et c’est honnêtement aussi quelque chose qui me freine.

Le poids de la responsabilité sur les femmes

Perso, si c’est l’homme qui devait porter l’enfant pendant 9 mois, allaiter, traverser les changements hormonaux, la récupération physique, les potentielles dépressions, je pense que le choix pour moi serait plus facile.

Ce serait aussi beaucoup plus facile si la société et les systèmes soutenaient davantage les nouvelles mères.

Je vois la situation bien évidemment que de loin et il y a sûrement plein de choses que je ne sais pas. Mais par exemple, le fait qu’en Suisse, au moment où j’écris cet article, on ait un congé paternité de deux semaines, c’est assez violent non seulement pour le papa, mais aussi pour la mère en sachant tout ce qu’elle traverse à l’accouchement, sans parler des complications physiques et mentales qu’il peut y avoir.

J’imagine qu’il y a pas non plus beaucoup de suivi personnalisé, à moins bien évidemment que t’aies de l’aisance économique et que tu puisses te le permettre.

C’est d’ailleurs pour ça que personnellement, je sais que je voudrai pas d’enfants tant que j’aurai pas une certaine liberté financière pour me soutenir un minimum, pour m’assurer que je peux me faire suivre mentalement et physiquement si j’en ai besoin, pour m’assurer aussi que je suis pas obligée de recommencer à travailler 14 semaines plus tard si je le sens pas physiquement ou mentalement.

Mais ça c’est bien évidemment que mon choix et mes préférences.

Je dis pas que tu dois forcément avoir un certain revenu pour avoir des enfants ou être une bonne mère.

Dans mon cas je dis ça, parce que actuellement, avoir un enfant n’est pas ma priorité donc je pense uniquement à ce à quoi ma situation idéale pourrait ressembler.

Peut-être que même si un jour j’ai pas atteint la stabilité économique rêvée, je déciderais quand même d’avoir des enfants et c’est ok.

La raison pour laquelle je partage tout ça, c’est pour te dire et pour te montrer que c’est ok.

  • C’est ok de ne pas vouloir d’enfants maintenant.
  • C’est ok de ne pas savoir si tu vas un jour vouloir des enfants.
  • C’est ok de faire de toi ta priorité.
  • C’est ok de vouloir d’autres choses.
  • C’est ok de ne pas vouloir sacrifier ton sommeil, ton style de vie, ta routine.
  • C’est ok de vouloir atteindre certaines choses avant de faire des enfants ou décider si tu veux des enfants.

Et tu vas peut-être passer pour quelqu’un d’égoïste aux yeux des autres, mais sache que tu l’es pas et que t’es en fait très consciente pour ne pas faire d’enfants si t’en as pas envie en ce moment.

Perso, je sais qu’actuellement ma priorité et mes rêves, c’est ma carrière, c’est gagner de l’argent avec mon business, c’est avoir un certains style de vie, c’est avoir un impact dans le monde, parce que je sais que c’est ça ma mission de vie, c’est ce qui me remplit actuellement.

Si je venais à avoir un enfant maintenant, ça me frustrerait énormément parce que je pourrais pas dédier tout mon temps à mes rêves actuels.

C’est pas pour dire qu’on peut pas faire les deux parce qu’il y a beaucoup de mères qui ont énormément de succès dans leur carrière.

Mais qu’on le veuille ou non, nos carrières en tant que femmes seront impactées par la maternité. En tout cas au début et pendant beaucoup d’années parce qu’être parent est un travail à plein temps.

Si je me base sur ce que j’ai vécu, sur ce que j’ai vu et entendu, c’est souvent la mère qui a le plus de charge par rapport aux enfants — c’est souvent la mère que les crèches, écoles, institutions appellent quand l’enfant est malade.

En cas de séparation, c’est souvent la mère qui garde le plus de responsabilités, si pas toute, ce qui fait aussi que c’est beaucoup plus difficile pour la mère de se reconstruire une vie ou de s’investir dans sa carrière.

C’est une généralisation ce que je fais là et il y a plein de scénarios et de cas possibles. C’est ce que j’ai vu et vécu, aussi parce que dans la génération et culture de mes parents, c’était assez commun que ce soit le père qui travaille et la mère qui reste à la maison pour s’occuper des enfants, et inévitablement, c’était la mère qui était la majeure responsable des enfants.

Maintenant, les choses commencent à changer.

L’évolution de la liberté et de la valeur des femmes

Le fait qu’on ait ces discussions et qu’on se pose ces questions de si on veut devenir mère ou pas, c’est parce que le monde évolue.

Les femmes ont désormais plus de droits, plus de possibilités de carrière, elles peuvent rêver différemment et beaucoup de femmes ne sont plus prêtes à laisser leur carrière et certains autres rêves de côté pour avoir des enfants.

Avant, c’était une question qui se posait moins, avoir des enfants était un peu la suite logique.

Avant, on associait la valeur d’une femme au fait d’avoir un mari et d’avoir des enfants.

Mais les temps ont changés, (et il y a certaines personnes qui ont clairement gardé les mêmes croyances lol).

Mais si t’es ici je veux te rappeler que ta valeur ne doit PAS être liée à si t’as une bague au doigt ou non, elle doit pas être liée au nombre d’enfants que t’as — c’est à toi de définir ce à quoi ressemble le succès pour toi.

Je veux aussi te rappeler que ta valeur en tant que femme ne diminue pas à un certain âge.

On nous fait croire qu’à partir de 35-40 ans, on ne vaut plus rien en tant que femme, parce qu’on est plus autant belle, parce qu’on est plus autant fertiles, alors qu’il y a encore beaucoup de choses qui sont possibles, inclus avoir des enfants.

On voit de plus en plus de femmes de 40 ans qui ont des enfants et qui sont en pleine forme et j’adore!!!! Parce que ça enlève enfin cette idée qu’à partir de 40 ans, on sert plus à rien.

Bien évidemment que oui, les chances d’avoir un enfant diminuent à certain âge, mais c’est aussi là que c’est important de prendre soin de sa santé, de son cycle, de ses hormones.

C’est une des raisons pour lesquelles je suis autant passionnée de bien-être et d’avoir des hormones équilibrées : parce que quand on est en bonne santé, on a plus de possibilités, que ce soit faire des enfants plus tard si c’est ce qu’on veut ou faire d’autres choses extraordinaires dans le monde.

Parce qu’encore une fois, être femme ne se résume pas qu’à être mère si c’est pas quelque chose qui t’appelle.

Au-delà de la maternité

La femme est bien évidemment associée à ce super-pouvoir qui est de donner la vie et à cette capacité de donner de l’amour inconditionnellement et de prendre soin des autres.

Mais t’as pas besoin d’être mère pour incarner toutes ces qualités et cette « énergie maternelle » :

  • Tu peux prendre soin des autres et donner ton amour dans d’autres relations — que ce soient des relations familiales, amicales, amoureuses, à travers des animaux de compagnie aussi
  • Tu peux donner la vie à travers tes idées, à travers des projets, à travers des oeuvres d’art et
  • Tu peux partager ton savoir et éduquer à travers ta carrière, à travers un business, à travers du contenu

Juste parce que tu veux pas d’enfants ne signifie pas que tu sais pas donner de l’amour ou en recevoir, que t’as pas de responsabilité, que t’es incomplète et qu’il te manque quelque chose.

Tu n’es pas “moins bien” ou “incomplète” pour ne pas avoir ou vouloir d’enfants.

En travaillant sur cet épisode, j’ai réalisé que les valeurs que je transmettrais à mes enfants, je les transmets déjà d’une certaines forme.

Je trouve qu’on a tous une manière de se sentir comblé, de se sentir utile, il y a pas une manière correcte, il y a pas une manière qui soit meilleure qu’un autre, il y a juste une manière qui est correcte pour toi.

À mon avis, s’il y a quelque chose qui ne se sent pas correct en toi, c’est parce que ce n’est pas fait ou pas encore fait pour toi et tu dois faire confiance à ça.

Et je sais que c’est pas facile.

Décider de ne pas avoir d’enfants ou ne pas savoir, ça peut être un gros poids, surtout si t’es la première de tes amies ou la première de ta lignée.

Parce que les gens ont des attentes, parce que tu dois donner des explications, parce que tu te mets en position pour être critiquée/jugée, pour décevoir certaines personnes, pour qu’on te reflète toutes les peurs et les insécurités des autres.

On nous a éduqué en pensant que si on a pas d’enfants, on va se retrouver seuls quand on sera âgés. C’est la typique phrase de : “Qui va prendre soin de toi quand tu seras vieille?”

Et ça peut instaurer cette peur en nous mais moi ce que je me dis : est-ce que t’aimerais que tes parents te disent : “On t’a mis au monde pour par être seuls ou pour que tu prennes soin de nous quand on sera vieux” ?

C’est assez triste, et je trouve que ça, c’est assez égoïste.

En tant que fille, j’ai envie de savoir que mes parents m’ont amené au monde par amour, pas par peur, pas parce qu’ils se sont sentis obligés.

Prendre des décisions alignées

Je crois que les bonnes décisions ne sont jamais prises sur la base de la peur ou de la pression parce que c’est des choses viennent de l’extérieur.

Elles viennent de la société, de la comparaison, des médias, de l’image de la femme parfaite et accomplie.

Mais quand tu te connectes à toi, à ce que tu veux vraiment, quand tu fais des méditations ou des visualisation, il y a pas de peurs, il y a pas de pression.

Il y a un sentiment de bien-être, de calme, il y a cette certitude de savoir exactement ce que tu veux et ce que tu es venue faire dans ce monde.

C’est là que vient l’importance de faire la différence entre ce que tu penses vouloir et ce que tu veux au plus profond de toi.

Est-ce que être mère fait partie de ta mission de vie, ou est-ce que c’est ce que tu penses devoir faire parce que c’est ce que la société associe succès? Parce que c’est ce que les films de Disney associent au bonheur ? Parce que t’as peur d’être jugée ?

C’est de ça que traite mon contenu : de revenir à soi, de s’écouter, de savoir ce qu’on veut, de comprendre ce que notre corps nous transmet.

Un des mes outils préférés pour le faire, c’est le human design.

La société nous a mis beaucoup de choses en tête en tant que femmes, et c’est important de faire le tri.

Je dis pas que le human design c’est ce qui va te permettre de prendre cette décision de devenir mère ou non, mais ça va t’aider.

Ça va t’aider à savoir ce qui est vraiment fait pour toi, ce qui t’es destiné, ce qui t’appelle.

Dans mon cas, j’ai appris grâce à mon type en human design que quand quelque chose est fait pour moi et quand quelque chose m’appelle, j’ai un boost d’énergie. J’ai quelque chose qui s’active dans mon corps et j’ai une réponse physique.

Par exemple, quand je vois un chien dans la rue, j’ai cette réaction physique de dire : ‘Ohhh trop chou’ et de vouloir aller le caresser. Je sais que certaines personnes ont la même réaction quand ils voient un bébé — moi ça m’arrive pas, même si ils sont chou.

Donc je prends ça comme un signe que c’est peut-être pas le moment pour moi d’avoir des enfants parce que c’est pas quelque chose auquel mon corps il répond.

C’est pas quelque chose qui m’attire en ce moment, et peut-être que ce moment il arrivera jamais, mais je sais que je peux suivre mon corps et lui faire confiance.

Le corps ne peut pas être infecté par les croyances des autres, par la peur, par la pression sociale. Mais la tête et l’esprit logique peuvent l’être.

C’est pas non plus une question de faire une liste de pour ou contre.

Je pourrais faire une liste de pour ou contre avoir un business et être indépendante, et même si j’ai une liste interminables de contre et même s’il y a probablement en réalité plus de contre que de pour, ben cette envie d’être indépendante elle reste là.

Même si j’ai toutes les raisons logiques de ne pas le faire, ça va pas faire partir mon intuition et cette sensation que c’est correct pour moi.

Ça je le sais parce que j’ai appris à me connaitre, parce que je sais ce qui me donne de l’énergie, je sais ce qui m’appelle.

Le human design m’a aidé à écouter mon intuition à travers mon corps, à faire confiance à ces sensations quand quelque chose est correct même si ça ne fait pas de sens sur le papier.

Ça m’a aussi aidé à comprendre quelles croyances, peurs, idées et jugements j’ai emprunté aux autres.

Perso, je me suis déjà jugée pour ne pas ressentir ce désir profond d’être mère.

J’ai plusieurs fois eu ces pensées de : “Pourquoi est-ce que je peux pas le vouloir comme le reste du monde” ou “Ça aurait été tellement plus simple d’être une femme qui a toujours su qu’elle voulait des enfants”.

Et c’est les mêmes pensées que j’avais quand on me félicitait pour avoir trouvé un job alors que moi je me sentais misérable et je savais au fond de moi que c’était pas du tout ce que je voulais.

Je me disais : « Pourquoi est-ce que j’ai du succès sur le papier et moi je ne suis pas heureuse?”

C’est là que j’ai compris et réalisé que ce que la société considère comme du succès n’est pas forcément ce que tu vas ressentir comme du succès à l’intérieur de toi.

Que ce que les gens attendent ou veulent pour toi n’est pas toujours ce que toi tu veux.

Et c’est totalement ok.

Si comme moi tu t’es jugée pour ne pas vouloir quelque chose qui semble si évident ou si important aux yeux des autres, sois pas trop dure avec toi-même.

Il n’y a rien qui cloche avec toi et c’est même rassurant que tu te poses des questions plutôt que tu te lances dans quelque chose qui t’appelle pas ou qui se sent pas correct pour toi en ce moment.

Le fait de se poser ces questions est déjà un signe que tu veux prendre des choix conscients, sur la base de que tu veux plutôt que sur ce qu’on attend de toi, et moi je trouve que c’est une très bonne chose.

Si tu veux en savoir plus sur le human design qui est un outil de connaissance de soi qui va t’aider à prendre des décisions alignées et à vivre une vie pour toi plutôt que pour les autres, je t’invite à aller lire l’article ou voir l’épisode sur ce sujet :

J’ai aussi créé une ressource gratuite pour t’aider à trouver et comprendre ton type d’énergie. Tu peux le retrouver à ce lien.

J’espère de tout coeur que cet article t’aura fait te sentir moins seule.

S’il y a vraiment quelque chose que je veux que tu ressortes, c’est qu’il n’y a pas de juste ou faux, ce qui compte c’est ce qui se sent correct en toi.

Alors si on essaie de t’influencer, de te convaincre, et si le monde externe te fait douter de tes choix, fais ce travail de retour à soi: que ce soit en écrivant, en méditant, en utilisant le human design ou le tarot.

Peu importe tant que tu te reconnectes à toi, que tu écoutes ton corps et que tu suis ton intuition.

Que tu veuilles être mère ou non, sache que tu es suffisante, tu es capable et tu peux faire tout ce que tu veux dans ce monde.

Experte en bien-être féminin,
j’ai pour mission d’aider les femmes à s’écouter et à se faire confiance.